Dr Boukaram

Le Pouvoir Anticancer des Émotions maintenant disponible en Portugais

Publié le par drboukaram

PortugesJe suis fier d’annoncer que mon livre « Le Pouvoir Anticancer des Émotions » a été traduit en Portugais. La traduction « O Poder Anticancro das Emoções » est maintenant disponible dans les librairies au Portugal et en ligne en cliquant ici.

 

 

 

 

L’utilisation de la méditation et de la relaxation en médecine intégrative

Publié le par drboukaram

002La médecine intégrative est une nouvelle approche permettant de soigner autrement les patients, notamment ceux qui sont atteints du cancer. Cette discipline a vu le jour aux États-Unis et commence à se faire une place dans le milieu médical québécois.

Il s’agit en fait d’un traitement qui permet de résoudre les problèmes de santé à travers la combinaison de deux concepts : la médecine conventionnelle et la médecine non conventionnelle.

Parmi les approches précitées figurent la méditation et la relaxation.

  • Notion d’intégration en médecine

Avant d’en dire plus sur les approches utilisées dans la médecine intégrative, il est important d’expliciter ici la véritable signification du mot « intégration ». De fait, le vocable fait référence au fonctionnement physiologique de l’être humain. La discipline permet alors de définir la coordination de tous les systèmes constituant le corps humain pour garantir le maintien d’un bon état de santé, et la gestion des organes en question avec les éléments qui composent l’environnement de vie.

À cet effet, la médecine intégrative est bien plus qu’une approche complémentaire de la médecine classique puisqu’elle constitue la combinaison des moyens thérapeutiques aux concepts philosophiques des méthodes vivantes de chaque culture. L’intégration véritable passe donc par le soin des troubles de santé, laquelle a pu se faire grâce à la considération de tous les paramètres qui font la vie de chaque individu.

  • Définition de la méditation et de la relaxation

La National Center for Complementary and Alternative Medecine (NCCAM) définit la méditation et la relaxation comme suit :

« La méditation se réfère à un groupe de pratiques dans lesquelles une personne concentre son attention et suspend le flux de pensées qui occupent normalement son esprit » ;

« La relaxation se réfère à un ensemble de techniques qui combinent la respiration et l’intention de calmer l’esprit en produisant consciemment la réponse de relaxation naturelle du corps. »

  • Comment soigner le cancer par la médecine intégrative

Le cancer est une maladie qui a toujours existée d’un point de vue historique, mais nous connaissons beaucoup plus sur ce phénomène depuis le dernier siècle. Un patient qui en est atteint doit alors se faire évaluer par des oncologues spécialisés en vue de son traitement, car divers types de traitements existent aujourd’hui.

Il peut d’abord consulter un oncologue chirurgical dans l’hypothèse où la maladie n’est pas encore très avancée, ouvrant la voie à l’ablation de la tumeur. Également, il peut consulter un radio-oncologue pour bénéficier d’un traitement de radiothérapie, ainsi qu’un oncologue médical lorsque la chimiothérapie est de mise.

 

  • Intégrer au traitement du cancer la méditation de pleine conscience

John Kabat-Zinn est un pionnier du principe de la méditation pleine conscience, plus connu sous le terme générique Mindfulness. Il s’agit de l’émergence de l’attention vigilante instantanée lorsqu’une personne accorde une attention particulière à une chose précise. Il convient de souligner ici que cette-dite attention ne porte aucun jugement tout au long du processus. Les mots d’ordre de la thérapie sont alors la cognition, le psychisme, la psychophysiologie et le comportement des patients.

La méditation de pleine conscience est une discipline au principe très élémentaire, car elle invite les patients à être attentifs au moment présent et à adopter une attitude délibérée et dénuée de jugement. L’intérêt d’intégrer cette méthode dans le cadre de l’oncologie intégrative réside dans le fait qu’elle permet aux patients de rester conscientes de leurs états, de l’accepter et surtout de cultiver le non-jugement face aux divers évènements qui peuvent influencer leurs quotidiens.

 

  • Intégrer au traitement du cancer la thérapie de relaxation

La technique de relaxation est une thérapie spécialement adaptée aux personnes souffrant de stress, d’anxiété et de douleur. C’est donc sans surprise si elle est préconisée parallèlement au traitement du cancer, car les états précités se rencontrent très souvent chez les patients atteints du cancer.

La thérapie par la relaxation intervient à la fois sur le plan physique et psychique. Elle garantit de fait un relâchement neuromusculaire et un approfondissement de l’état de détente des patients. Ces derniers seront alors plus paisibles et sereins. En somme, la relaxation est une médiation qui passe par le corps et qui vise à restaurer les fonctions affectives et psychiques d’une personne.

Une belle expérience d’autohypnose à l’Université de Montréal!

Publié le par drboukaram

IMG_2140J’ai récemment été invité par le Dr. Hugues Cormier, médecin psychiatre et professeur à l’Université de Montréal, pour faire une présentation sur l’autohypnose aux étudiants en médecine du cours MMD3551. La séance consistait à faire une brève présentation du concept d’autohypnose, son application pratique dans le domaine médical et, finalement, une séance d’autohypnose en groupe.

Comme je l’ai expliqué aux étudiants, l’autohypnose a une application médicale complémentaire avec les patients, notamment en oncologie, soins palliatifs, ainsi que les interventions médico-chirurgicales. Ensuite, cette méthode peut recevoir une application personnelle, c’est-à-dire les que les étudiants peuvent se servir de l’autohypnose afin d’être dans un meilleur état d’esprit dans le cadre de leur pratique, avoir une meilleure écoute de leurs patients et ultimement, de rendre des services de manière plus efficace.

Je me réjouis de l’ouverture de la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. Selon moi, il s’agit d’un pas dans la bonne direction, tant pour l’efficacité des soins médicaux à travers la province que pour le bien-être global du système de santé, le personnel soignant et les patients. Pour avoir été étudiant à une époque, j’ai eu tendance à sous-évaluer la lourdeur de la pratique quotidienne de la médecine, particulièrement l’oncologie. Les étudiants ont particulièrement apprécié la sensation de calme lors de la pratique de relaxation en groupe.

Bravo à cette initiative!

El poder anticáncer de las emociones: Porque?

Publié le par drboukaram

Me gustaría decir que yo procedo de una era científica en la que se creía que los genes crean en nosotros todas las enfermedades, ya sean de naturaleza física o mental, y que por tanto estamos todos destinados a ser únicamente lo que los genes previamente nos han programado que seamos, sin control alguno por nuestra parte en relación con nuestro destino. Hoy día, aunque creo en la existencia de un vínculo entre lo físico y lo mental, quiero señalar que no caigo en el extremismo de derechas diciendo que la mente es más fuerte que la materia, que el estrés produce cáncer (que el estrés sea el origen del cáncer) o que se puede frenar un cáncer sin tratamientos médicos o con un pensamiento mágico o positivo. Pienso que este tipo de creencias puede ser nocivo para los pacientes (puede generar culpabilidad o una presión para permanecer « positivos »). Además, nunca he visto a un paciente curarse sin tratamientos médicos. La primera vez que comprendí lo que verdaderamente significa estar afectado de un cáncer, fue cuando dos amigos míos muy cercanos desarrollaron tumores cerebrales en plena juventud. Por primera vez en mi vida, y en mi profesión, contemplé de cerca la desesperanza que experimentan los pacientes al recibir el diagnóstico. Capté lo que se siente antes y después de la conversación con el médico. Hay distintas reacciones posibles de las personas ante el anuncio del diagnóstico. Los hay que pueden dejarse « abatir ». Hay otros que, a la vez que aceptan la muerte, van a querer, ser actores en su proceso de salud – y no quedarse pasivos ante esa suerte. En inglés existe una palabra que traduce esta actitud: el « empowerment » [empoderamiento]. Mi amigo eligió hacerse cargo de sí mismo, se puso a investigar por Internet y me hizo preguntas acerca de tal o cual técnica, me pidió mi opinión sobre la posibilidad de recurrir a uno u otro producto. Así fue como emprendí mi propia investigación para intentar orientarlo y orientar a otros pacientes míos que a menudo se encontraban en la misma situación para que no tomaran decisiones desacertadas. Las estadísticas demuestran que hasta un 80 % de los pacientes utilizan tratamientos no convencionales y que el 50 % de ellos se lo ocultan a su médico. Esto puede ser peligroso. Por añadidura, muchos pacientes abandonan el sistema convencional y caen en manos de charlatanes que les prometen curas mágicas. Los pacientes utilizan sistemas no convencionales porque sus necesidades no se ven colmadas por el sistema convencional. Los pacientes sufren físicamente, es cierto, pero sufren también psicológicamente, socialmente, existencialmente… De hecho, el sufrimiento se extiende a todas las esferas de su vida y esto les crea un desequilibrio importante. Desde hace unos años, existen pruebas importantes de que la depresión y la sensación de desamparo aumentan los efectos secundarios, dañan no solo la calidad de vida de los pacientes, sino también su cantidad de vida. Y hay pruebas que el estrés puede aumentar la proliferación de los tumores.

Así pues, ha nacido un nuevo movimiento en la oncología llamado Oncología Integrativa. Este movimiento está adquiriendo mucha amplitud y se está ofreciendo desde hace diez años en las más grandes instituciones de oncología, como el Memorial Sloan Kettering Hospital, en Nueva York, el M.D. Anderson, en Texas o la Clínica Mayo en Minnesota. Según la Oncología Integrativa, es importante no solo el hecho de tratar los tumores sino, además, los cuidados a la persona completa, tratándola como un todo, en su integridad, como una entidad biológica, psicológica y social (según un modelo biopsicosocial de la salud). En estos grandes centros se llevan a cabo investigaciones sobre el vínculo entre estrés y cáncer, y se prueban herramientas complementarias como el yoga, la hipnosis, la meditación, para demostrar sus beneficios para la salud y guiar a los pacientes hacia esas herramientas, en vez de dejar que caigan en manos de charlatanes. Según la oncología integrativa, existe una conexión entre el cuerpo y el espíritu (que es una conexión, no una autopista). Así se pueden dar tratamientos convencionales con una finalidad curativa y combinar al mismo tiempo tratamientos complementarios para mejorar la calidad de vida y de este modo reforzar el terreno del individuo. Por consiguiente, se combina el « curing » con el « healing », para direccionar no solo la manifestación física de la enfermedad sino también a la persona que alberga e tumor y que debe vivir con esta enfermedad crónica. Finalmente, en cuanto a la relación entre el estrés y el cáncer, hay que aclarar un elemento primordial. Esta relación no es una causalidad. El cáncer es una enfermedad crónica que tiene varios factores correlativos y no una sola causa. La ecuación del cáncer descansa sobre el estilo de vida, el entorno y la genética. El estrés que se vive esporádicamente a lo largo de un día es normal e incluso puede ser beneficioso para el sistema. Algunas personas podrán vivir con estrés toda su vida y no llegar nunca a ser afectadas por un cáncer. Otras personas podrán verse afectadas por enfermedades cardíacas. El cáncer, como todas las enfermedades crónicas, es una enfermedad multifactorial y no tiene una causa única. La salud descansa en un equilibrio que es a la vez físico, emocional, spiritual y social.

Je viens d’être diagnostiqué et j’aimerais connaître les ressources disponibles

Publié le par drboukaram

Aux patients nouvellement atteints du cancer:

Il est certain que ça peut être une période difficile, avec incertitudes et questionnements. Si vous ressentez une détresse, n’hésitez pas à demander de l’aide par l’intermédiaire de vos médecins ou de votre infirmière pivot. Ils pourront faire les consultations aux professionnels tels que ceux travaillant en travail social, en psychologie ou en psychiatrie. Vous pouvez aussi vous renseigner sur les activités complémentaires offertes à l’intérieur ou à proximité de l’hôpital. La majorité des hôpitaux peuvent vous référer à des organismes à but non lucratif qui œuvrent dans le domaine du soutien psychosocial: http://drboukaram.com/ressources/liens-utiles/.

Vous pouvez également vous informer sur les services à domicile offerts par l’intermédiaire du CLSC.