Le yoga : source de santé globale

Publié le par drboukaram

7539260_sSource : Profession Santé.ca
Par Denise Proulx, le 28 mars 2012 pour L’Actualité Médicale

Au début de chaque nouvelle année, nombreux sommes-nous à juger sur la tête de notre mère que nous prendrons les mesures requises pour éviter le surmenage, maintenir un poids santé et faire la nique au stress.

Entre les voeux de bonne année et le tri des dizaines de courriels accumulés pendant les vacances, nous nous promettons de moins et de mieux travailler.

Mais soyons réaliste! Pour ancrer ces paroles, pleines de bonnes intentions, il faut se donner des moyens. Parmi les plus efficaces, il s’agit de bloquer une plage de notre horaire avec une activité récurrente, qui nous imposera un arrêt à chaque semaine, de jour ou de soir, pour sortir de la routine ouvrière et familiale et se retrouver avec soi.

Que choisir entre l’activité physique, artistique ou spirituelle, sujets tous aussi attrayants les uns que les autres?

Pourquoi pas le yoga? Le yoga est une activité aux multiples avantages thérapeutiques qui regroupent tous ces outils de relaxation.

Son action se fait autant sur le corps que sur l’esprit, et ainsi il donne le goût d’en faire plus, tellement ses effets bénéfiques se font sentir à moyen et à long terme.

Les applications du yoga

Longtemps relégué aux médecines ésotériques, quoique pratiqué depuis des millénaires par les Asiatiques et en Inde, le yoga a depuis repris ses lettres de noblesse, notamment grâce à plusieurs protocoles de recherche qui en ont évalué les bienfaits.

En effet, des études scientifiques ont démontré que le yoga contribue, notamment, au traitement de l’asthme. Une étude exhaustive menée par les chercheurs JR Goyeche, Y Abo et Y Ibemi, menée sur plusieurs mois, montre que la pratique du yoga contribue à diminuer les sources qui provoquent les crises d’asthme, tout en offrant à la personne qui le pratique des techniques respiratoires qui aident à prévenir les risques de crise.

D’autres essais cliniques, rapportés par le site web Passeport Santé, montrent que la pratique du yoga
contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires et peut avoir un effet important sur certains facteurs de risque associés au syndrome métabolique.

« On a notamment observé que le yoga pouvait atténuer le gain de poids associé à l’âge, abaisser les taux de cholestérol total, assurer une meilleure maîtrise glycémique chez les dia bétiques et améliorer le statut anti – oxydant de l’organisme », y lit-on.

Le yoga agit également sur le stress et les troubles d’anxiété, véritable cancer de la santé mentale dans nos sociétés.

Par exemple, des essais menés par le département de physiologie du Lokmanya Tilak Municipal Medical College & General Hospital de Mumbai auprès d’étudiants en médecine ont révélé que la pratique du yoga pouvait diminuer le niveau de stress et améliorer le mieux-être des étudiants, diminuer l’anxiété en période d’examens et améliorer les résultats scolaires en général. D’autres lui attribuent des bienfaits sur le sommeil.

Mieux, le yoga se taille une place de choix dans le soutien proposé aux malades du cancer, ayant notamment collaboré à abaisser le niveau de stress, à éviter la dépression ou encore la fatigue associée à certains types de traitement.

Enfin, de nombreuses autres études auront démontré au fil des ans que le yoga contribue au traitement des troubles locomoteurs, améliore la mémoire et les facultés cognitives.

Il aurait notamment agi sur le quotient intellectuel d’enfants atteints de déficience mentale et qui auraient des difficultés d’adaptation sociale.

Savoir choisir

Pratique populaire, le yoga s’offre en multiples versions au Québec.

Souvent, il est difficile de savoir s’il faut s’inscrire à un type de pratique de préférence à un autre. En fait, peu importe la pratique yogique mise en valeur, ce qui compte, c’est de s’impliquer personnellement.

Les effets recherchés ne changent pas vraiment, que l’on joigne un groupe adepte de hatha yoga ou de
Ashtanga yoga (appelé power yoga aux États-Unis).

Car le yoga demeure une médecine alternative qui combine les postures, les exercices respiratoires et la méditation d’une façon plus ou moins énergique ou douce, animée ou calme.

Le style ou la couleur du yoga ne prendra sa force qu’à travers la qualité de l’animateur, qui devrait toujours démontrer ses compétences.

Cette vérification élémentaire évite de se retrouver face à un professeur sans expérience qui apprend en même temps que son groupe de pratiquants.

Quoique parfois, en débutant, cette inexpérience puisse ajouter une touche ludique à l’apprentissage. À vous de déterminer ce que vous souhaitez en faire : un loisir ou une médecine douce préventive!

Pour en savoir plus

Prévenir et guérir par le yoga
Campagnac-Morette Christine
Éd. Delachaux & Niestle, Suisse, 2002 (2e édition)

Yoga Magazine
http://www.santeyoga.com/
Publication bimestrielle française

Fédération francophone de yoga
http://www.federationyoga.qc.ca/
C’est le secrétariat officiel du World Wide Council of Yoga pour les pays francophones

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