Les Montréalais croient en la « médecine corps-esprit »
Source : Profession Santé.ca
Par Profession Santé, le 28 mai 2012
Les approches corps-esprit comme le yoga se sont démocratisées et une majorité de Montréalais croient en leur effet bénéfique sur la santé, indique le sondage.
Nombreux sont les Montréalais qui ont la conviction que l’état d’esprit d’une personne peut influencer son état de santé physique et qui croient que les approches corps-esprit aident à rester en bonne santé. Telle est la conclusion d’une enquête rendue publique la semaine dernière.
Varium, une firme conseil en psycho-socio-marketing, a interrogé 300 adultes de la région métropolitaine de Montréal sur leurs croyances envers les approches corps-esprit en matière de santé.
Les résultats indiquent une démocratisation des perceptions face aux méthodes non-traditionnelles (yoga, méditation, psychothérapie et groupes d’entraide) dans un contexte médical.
Démocratisation des approches corps-esprit en santé
L’adhésion aux méthodes corps-esprit varie de 87,2% pour «…la méditation peut aider à diminuer le stress» à 48,9% pour «…la méditation peut augmenter l’efficacité du traitement de chimiothérapie de personnes atteintes de cancer ».
Ainsi, l’enquête révèle que plus de 98% des répondants croient au moins en une approche corps-esprit. Plus du quart des personnes questionnées croient à l’ensemble des approches sur lesquelles ils ont été interrogés (la psychothérapie, le support de groupe d’entraide, les techniques de relaxation comme le yoga et les techniques d’intériorisation comme la méditation).
«Non seulement les gens croient aux approches corps-esprit, mais ils y adhérent en très grand nombre indifféremment de leur profil sociodémographique», signale François Houde, expert en psycho-socio-marketing.
«Les approches comme le yoga, la méditation, la psychothérapie ne sont plus perçues comme l’exclusivité d’un petit groupe de la population. Leur utilisation dans le contexte médical et hospitalier ne fera qu’augmenter avec le temps parce que plus les médecins en discuteront et plus les patients y participeront puisqu’ils y croient», conclut M. Houde.