Médecine Intégrative

SCIENCE, CONSCIENCE et BIEN-ÊTRE – Mindfulness-Based Stress Management

AppStressHiverPrintemps2014

L’objectif de ces ateliers est de cultiver un certain bien-être, un certain équilibre de vie !

HIVER 2014
4 ateliers adaptés de l’approche du Mindfulness-Based Stress Management
sont offerts aux étudiants et au personnel de l’Université de Montréal,
incluant les professeurs de clinique, HEC et Polytechnique.

Tous les ateliers sont gratuits et ont lieu de 12 h 10 à 12 h 55 au local Z-110 du pavillon Roger-Gaudry

DATE :
les jeudis 23 et 30 janvier 2014 et les jeudis 6 et 13 février 2014

Ces ateliers sont animés par Hugues Cormier MD, FRCPC, MPH, DFAPA,
professeur au Département de psychiatrie et vice-doyen associé, Vie étudiante et facultaire – Promotion du bien-être.

À NOTER
Les premières rencontres ne sont pas un prérequis aux suivantes.
Pour tout renseignement ou nous faire part de vos commentaires,
veuillez communiquer avec Isabelle Duchesnay.

McGill: Un cours pour diminuer le stress des médecins et des résidents

stress_medecinSource : Profession Santé.ca
Par Susannah Benady, le 10 février 2011 pour Profession Santé

Prendre une profonde respiration est plus qu’une méthode clichée pour les médecins stressés et usés par la compassion. C’est ce que montrent les résultats préliminaires d’une étude réalisée à l’Université McGill.

La conscience de la respiration est l’une des techniques que les médecins peuvent apprendre par la pratique de la pleine conscience, un cours donné aux professionnels de la santé à la faculté de médecine de l’Université McGill. Les taux de dépression et de stress ont chuté après le cours. (suite…)

Deux médecines en marche vers « une médecine intégrale », La vision d’un étudiant en médecine de Laval

derek_changSource : Profession Santé.ca

Par Michel Dongois, le 19 mai 2011 pour Profession Santé

Derek Chang est étudiant en deuxième année de médecine à l’Université Laval. Le sujet des médecines alternatives et complémentaires (MAC) l’intéresse depuis de nombreuses années. Il a acquis au fil des ans des connaissances sur elles au moyen de formations, de lectures et d’expériences personnelles.

Voici son témoignage.

« Originaire de Taïwan, j’ai grandi dans un milieu très ouvert aux MAC. La médecine conventionnelle et la médecine chinoise sont les deux médecines principales dans mon pays d’origine; toutes deux sont réglementées et couvertes par l’assurance-maladie nationale. Les gens peuvent choisir l’une ou l’autre en fonction de leurs besoins. (suite…)

Le yoga thérapeutique

yogaSource : Profession Santé.ca

Par la Dre Andréanne Côté* le 30 décembre 2010 pour L’Actualité Médicale

Le yoga est une tradition millénaire née dans la vallée de l’Indus au temps des Védas. En effet, des traces laissées par les civilisations aryennes laissent croire que le yoga se pratique depuis plus de 3000 ans. Les plus anciennes écritures à son sujet datent du deuxième siècle av. J-C.1i.

Au-delà de l’activité physique qu’il représente, le yoga est une philosophie, un mode de vie. Il comprend un ensemble de postures physiques passives et/ou actives (asana), des exercices respiratoires et une prise de conscience du souffle (pranayama), une période de relaxation (samadhi) et une période de méditation (dhyana). De façon plus globale, le yoga comprend et vise l’ascèse morale pouvant s’exprimer à des degrés divers par des exercices spirituels, par l’abstention de plaisirs purement hédonistes, par un mode de vie austère. (suite…)

Qu’est-ce que l’oncologie intégrative?

Présentation de l’organisation SIO (Society for Integrative Oncology) par le Responsable de son Comité Éducatif, le radio-oncologue Dr Christian Boukaram. L’oncologie intégrative est une science, ainsi qu’une philosophie qui réaffirme l’importance de la relation médecin-patient.

Il est possible d’agir sur notre ADN !

telomeresLes changements complets de style de vie se reflètent sur l’ADN et l’activité de la télomérase chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate. Étude publiée dans le journal Lancet Oncology, octobre 2013 :

La longueur des télomères est influencée par plusieurs facteurs incluant l’âge, le stress, le manque d’exercice et un mauvais régime alimentaire. Nous savons que les télomères plus courts augmentent la susceptibilité aux nombreuses maladies chroniques, aux infections et au cancer. Effectivement, une étude récente a démontré que vous pouvez allonger vos télomères par l’entremise de l’activité physique, la réduction du stress et une meilleure alimentation.

http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(13)70366-8/abstract

Vous faut-il plus de raisons pour adopter un meilleur style de vie ?

S’y retrouver dans l’univers « fourre-tout » des MAC

10915549_sSource : Profession Santé.ca
Par Michel Dongois, le 19 mai 2011 pour Profession Santé

Pour tenter d’y voir clair dans ce qu’on appelait hier encore « les médecines douces », ou « parallèles », nous avons retenu en partie la classification qu’en donne le National Center for Complementary and Alternative Medicine, aux États-Unis.

C’est sous l’impulsion du NCCAM, intégré aux National Institutes of Health, que l’appellation « MAC » a prévalu. Le Québec l’a reprise. Précision: le Centre a un budget annuel de 128,8 millions $ (2010) pour:

  • explorer les pratiques de médecine alternative et complémentaire dans un contexte scientifique rigoureux;
  • former des chercheurs;
  • diffuser l’information au public et aux autorités.

Au Canada

Réunies en un consortium, 35 facultés de médecine américaines abordent de front la question des MAC. Trois universités canadiennes (dont l’Université Laval, depuis 2002), se penchent aussi sur le phénomène. Celles de Sherbrooke (2005) et de Montréal (2007) ont également pris le train en marche. Il existe à Calgary un regroupement d’universitaires intéressés par les MAC, avec un budget octroyé par les Instituts de recherche en santé du Canada. Son objectif: étudier et intégrer ces médecines au premier cycle des études médicales.

La classification

Aux fins de compréhension, les MAC peuvent se classer dans les catégories suivantes (liste non exhaustive et quelque peu arbitraire). Certaines de ces approches font aussi appel à la spiritualité, à des rituels:

  1. Les produits de santé naturels (dimension corporelle). Ils comprennent la phytothérapie, les suppléments diététiques, les vitamines, les probiotiques, etc.
  2. Les approches corps/esprit. Parmi elles, acupuncture, yoga, méditation, divers exercices de respiration, hypnose ou autohypnose, visualisation guidée, hypnothérapie, qi gong, tai-chi, etc.
  3. Des techniques basées sur la manipulation. Ostéopathie, chiropratique, massothérapies.
  4. Des systèmes de médecine globale. Des plus anciens (médecines traditionnelles chinoise et ayurvédique) aux plus récents (médecine anthroposophique, homéopathie, naturopathie).
  5. D’autres thérapies, notamment énergétiques. Entre autres, reiki, technique Alexander, Pilates, méthodes Feldenkrais, Trager, etc.

(suite…)

La confiance du patient, la méfiance du médecin

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Par Michel Dongois le 19 mai 2011 pour Profession Santé (Actualité Médicale)

Comment les utilisateurs de MAC perçoivent-ils les médecines complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle?

Voici quelques éléments de réponse du côté américain…*

  • 4 sur 5 perçoivent cette combinaison comme supérieure;
  • 2 sur 3 avaient vu leur médecin avant ou en même temps;
  • 2 sur 3 n’en avaient pas parlé à leur médecin.

Les raisons invoquées:

  • Ce n’est pas important que le médecin le sache (61 %);
  • Le médecin ne me l’a jamais demandé (60 %);
  • Ce n’est pas le travail du médecin (31 %);
  • Le médecin ne comprendrait pas (20 %);
  • Le médecin désapprouverait ou m’encouragerait à cesser (14 %);
  • Le médecin ne voudrait plus m’avoir comme patient (2 %).

On estime par ailleurs que 38% des adultes américains ont recours aux médecines alternatives et complémentaires (zondage 2007, National Health Interview Study)

*Source: Le Dr David Eisenberg. Ann Intern Med, 2001.

Récit d’une omnipraticienne atteinte du cancer du sein

guylaine_doucetPar Denis Méthot le 11 avril 2012 pour L’actualité médicale

«Quand j’ai lu “ganglion d’allure métastatique”, je me suis écroulée.»

À 41 ans, l’omnipraticienne Guylaine Doucet a reçu un diagnostic de cancer du sein, maladie qui l’a obligée à s’arrêter et à changer.

«!J’ai eu une biopsie le vendredi. Le lundi, je me suis présentée au travail. Mes collègues me regardaient l’air de dire!: “Qu’est-ce que tu fais ici!?” Je leur ai dit que je ne voulais pas virer folle à la maison. Dans pareilles circonstances, on fait ce avec quoi on est à l’aise. Moi, c’est la médecine. À l’hôpital, je me suis rendu compte que les rapports de la mammographie supplémentaire que j’avais passée étaient sortis. En utilisant mon code, je suis allée lire les résultats, même si ma bonne amie me déconseillait de le faire seule. Aujourd’hui, d’ailleurs, je ne recommande à personne de m’imiter ! Quand j’ai lu noir sur blanc, à l’écran, “ganglion d’allure métastatique”, je me suis écroulée. Je ne pouvais plus fonctionner comme médecin. Je ne pouvais plus faire le “caring” de qui que ce soit d’autre. J’étais obnubilée par ce que je venais de lire.
J’étais en mode de survie.!» (suite…)