Publié initialement dans le Journal of Clinical Oncology, Volume 3, Numéro 13, l’étude suggère qu’une alliance thérapeutique entre l’oncologue et son patient influence positivement l’adhérence au traitement et le bien être psychologique du patient. On y explique que le rôle de l’oncologue doit donc être plus large que la prescription de médicaments, mais doit aussi comporter un volet qui mise sur la relation avec son patient.

Lire la suite de l’étude ainsi que plus de commentaires du Dr Boukaram sur le site de la SIO

Le pouvoir anticancer des émotions

Par Denis Méthot le 12 septembre 2013 pour L’actualité médicale

Après avoir écrit Le pouvoir anti-cancer des émotions, un ouvrage qui a connu un fort succès au Québec avant d’être distribué dans des pays francophones européens, puis traduit en espagnol et en italien, le radiooncologue montréalais Christian Boukaram s’attaque à un autre défi. Il va lancer sous peu un site Web francophone québécois consacré à la médecine intégrative dans le traitement du cancer.

La médecine intégrative décrit le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux médecines alternatives dans le suivi d’un patient. Elle réunit plusieurs approches médicales complémentaires en accord avec l’équipe médicale et les soignants paramédicaux. (suite…)

Pour définir la médecine intégrative, prenons la métaphore de l’immigration et la formation des États-Unis. Rappelons-nous que ce pays s’est formé, il y a à peine 500 ans, par des colonies d’immigrants qui ont afflué du monde entier afin de bâtir ce pays nouveau. Bien que chacun de ces immigrants avait sa propre identité culturelle (ex: grec, italien, perse, vietnamien, etc.) ou religieuse (mormon, catholique, adventiste, etc.), ils ont mis leurs différences de côté afin de s’unir et former ce pays. Considérant qu’ils étaient confrontés aux différences ethniques au quotidien, ils ont eu la chance de comprendre le point de vue d’autrui et leurs propres interprétations ou perceptions de la vie. Bien qu’il existe encore des distinctions entre les individus, ils fonctionnent ENSEMBLE, malgré tout, comme un SYSTÈME. Chacun de ces individus ou groupes ethniques a fait sa propre contribution à ce système (par exemple, les italiens ont apporté la pizza qui est désormais considérée comme un plat « américain » aussi) (suite…)

La médecine intégrative est une médecine axée sur le « healing » (le pouvoir d’auto-guérison de l’organisme), qui tient compte de toute la personne à part entière, y compris tous les aspects du style de vie. Il met l’accent sur la relation thérapeutique et permet l’utilisation de toutes les thérapies appropriées, à la fois conventionnelles et alternatives. (suite…)

L’utilisation de drogues synthétiques (ou médicaments pharmaceutiques) et la chirurgie pour traiter des conditions de santé étaient connues il y a quelques décennies tout simplement comme étant la pratique de la «médecine ». Aujourd’hui, ce système est de plus en plus appelé « médecine conventionnelle ». C’est le genre de médecine que la plupart des NordAméricains reçoivent dans les hôpitaux et les cliniques. Malgré ses coûts importants et son côté invasif, elle est également nécessaire pour multiples événements, par exemple, la gestion des situations d’urgence (hémorragie interne, blessures), le cancer, etc. Tout traitement qui est généralement exclu par la médecine conventionnelle, et que les patients utilisent à la place de la médecine conventionnelle, est connu comme étant « médecine alternative ». (suite…)

La Médecine Intégrative

Suite au lancement de mon livre « Le pouvoir anticancer des émotions », je suis intimement impliqué dans le domaine des thérapies complémentaires et alternatives (MAC) en plus d’exercer à titre de Responsable du comité éducatif de la Société Intégrative d’Oncologie (SIO). Cette société savante, de renommée mondiale (www.integrativeonc.org), réunit de grands centres d’oncologie de l’Amérique ainsi que des experts internationaux dans le but de promouvoir la médecine intégrative en oncologie. Actuellement, la Médecine Intégrative (MI) est bien établie dans les centres universitaires anglophones de l’Amérique du Nord. C’est une pratique bien appréciée par les patients ainsi que par les professionnels de la santé. Par contre, dans les milieux francophones, c’est un domaine encore naissant et peu connu, de sorte que certaines personnes méprennent la médecine intégrative pour de la médecine « alternative ». Ce flou peut être nuisible aux patients et certains charlatans vont même jusqu’à profiter de cette « appellation » pour extorquer de l’argent aux patients fragiles. (suite…)