Médecine Intégrative
Guide aux praticiens:
Voici le thermomètre de détresse, un outil qui aurait grand avantage a être utilisé dès le diagnostic chez les patients atteints de cancer, afin de mieux cibler leurs besoins psycho-sociaux complexes: Lire la suite
Étude bienfaits intervention psychologique
Une nouvelle étude publiée dans le « Journal of Clinical Oncology » démontre les bienfaits d’une intervention psychologique basée sur la conscience chez les patients atteints de cancer. Lire la suite
Ateliers de Pleine Conscience
Le programme de Soins Holistiques de la Personne de l’Université MgGill (www.mcgill.ca/wholepersoncare) organisent des ateliers de Pleine Conscience prochainement, soit le 16 et 17 novembre 2013
Offert en anglais et français.
Animé par Tom Hutchinson, M.B. et Patricia Dobkin, Ph.D.
Entrevue du Dr Claude Fournier pour l’Actualité Médicale:
Le cancer et son traitement engendrent fréquemment de la détresse chez la personne atteinte et ses proches. Le Dr Claude Fournier, médecin omnipraticien dans Chaudière-Appalaches, y est sensibilisé. Et il a voulu ramer dans le même sens que le directeur de santé publique de sa région. Ce dernier fait une priorité de consolider les mesures de soutien psychologique, social et spirituel pour cette population. Le Dr Fournier a donc mis sur pied un prototype d’intervention baptisé «Compas»2, afin de contribuer à réduire la détresse. (suite…)
Prévention du Cancer
Malgré les avancées au niveau de la recherche et des traitements, le cancer demeure une maladie énigmatique et défie toujours les progrès de la médecine moderne. Certains cancers sont « éradicables », mais la guérison de la majorité des cancers est loin d’être une certitude, de sorte que c’est désormais une maladie à laquelle les gens doivent « s’habituer », « vivre avec » ou dit simplement, c’est devenu une maladie chronique. Auparavant, le cancer était principalement considéré comme une maladie génétique. La plupart des efforts médicaux étaient ainsi destinés à remédier à une cause unique menant vers une cure « miracle ». Or, les facteurs associés au cancer sont maintenant nombreux. Le cancer est donc considéré comme une maladie multifactorielle et le médicament « miracle » semble de plus en plus utopique. Quant aux mesures « anti-cancer », le dépistage, à lui seul, ne constitue pas une prévention adéquate. Le dépistage est un acte contribuant à détecter la maladie alors qu’elle est encore à un stade précoce (processus déjà initié), afin de mieux la traiter. Le dépistage ne permet donc pas d’influer sur l’initiation du processus cancéreux. Quant aux causes relatives à l’initiation de ce processus cancéreux, l’hérédité ne représente qu’une faible proportion de tous les cancers, soit moins de 15%. Vu que la majorité des cancers (plus de 70%) pourraient être prévenus en modifiant notre style de vie, la découverte de nouveaux moyens par lesquels nous pouvons réduire l’incidence du cancer dans la population générale prend, plus que jamais, son importance.
Prévention du cancer – Statistiques
Les statistiques récentes ne constatent aucune diminution de l’incidence du cancer. Certaines statistiques européennes démontrent plutôt une augmentation de certains types de cancers chez les jeunes. Le concept de prévention dans la maladie cancéreuse est relativement récent et encouragé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Bien que les gènes soient importants à considérer dans le développement de la maladie, ce n’est qu’une partie de l’équation multifactorielle. Selon le modèle de l’oncologie intégrative, les gènes constituent la graine qui germe en une plante qui se nomme cancer. Le terrain de la plante est constitué par la personne, son hygiène de vie, ses comportements, son environnement. Il est ainsi possible d’agir sur les facteurs de risque du cancer, soit le style de vie, afin de réduire son incidence dans la société.
Des centres oncologiques renommés, tels que le MD Anderson Cancer Center au Texas, ont démarré des programmes de prévention primaire du cancer. Il est estimé que 2,8 milliards de cancers seront prévenus annuellement par la modification du style de vie des personnes. Ces programmes de prévention sont divisés en plusieurs volets:
1. Nutrition
2. Activité physique
3. Psycho-social
4. Arrêt tabagisme
5. Services complémentaires
Modèle de prévention du cancer selon l’unité de Médecine intégrative du MD Anderson
Un avertissement est de mise :
Prévention du cancer n’est pas synonyme d’immunisation! Le cancer est le fléau du siècle. Malgré un style de vie adéquat, on peut tout de même être atteints du cancer. Parfois, il suffit d’hériter d’une prédisposition génétique importante, de vivre dans un environnement extrêmement pollué ou radioactif pour être hautement à risque de développer la maladie. La maladie est extrêmement complexe, elle met en jeu plusieurs éléments et il est préférable de s’abstenir de conclusions trop simplistes telles que:
« Si je fais du sport, je n’aurai pas le cancer. »
« Si je suis zen, je n’aurai pas le cancer. »
« Si je ne fume pas, je n’aurai pas le cancer. »
Il n’existe AUCUNE garantie qu’on n’aura pas le cancer. La maladie cancéreuse est encore mystérieuse et on ne peut donner une attestation de guérison non plus. Par contre, en agissant sur le terrain et le style de vie, on peut prévenir la maladie, et ceci est un message de conscientisation et d’espoir.
Pour plus d’informations: http://drboukaram.com/2012/10/25/prevention-du-cancer/
Tags: prévention du cancer
Texte écrit par Dr Christian Boukaram, Oncologue, Responsable du comité éducatif de la Société Intégrative d’Oncologie (SIO). Réf. Prévention du Cancer
Qu’est-ce que la Médecine Intégrative
La médecine intégrative est une approche scientifique, orientée sur la guérison, qui prend en considération la personne dans son entier (tête, corps, esprit) incluant tous les aspects de son style de vie.
L’emphase est mise sur la relation patient/docteur ainsi que l’utilisation de toutes les thérapies appropriées qui ont démontré des résultats positifs et vérifiables.
La véritable médecine intégrative est de plus en plus utilisée en oncologie. Depuis dix ans, de grands centres de traitements du cancer à New-York et au Texas offrent des traitements complémentaires et des programmes de médecine intégrative.
Plus près de nous au Québec, l’Hôpital général juif de Montréal y recourt dans son Centre d’oncologie pulmonaire Peter Brojde, qui a ouvert l’an dernier. Ce centre fait appel à des philosophies intégrées et à des pratiques basées sur des données probantes tirées des médecines occidentales et chinoises traditionnelles. Aux traitements et interventions médicales viennent s’ajouter des thérapies axées sur la guérison dans le but d’optimiser le bien-être des patients, d’aider à soulager les symptômes et de réduire leur stress et celui de leur famille.
Guide à l’intention des patients: trouver de l’information crédible sur internet
Internet est une source infinie d’informations, comment s’y retrouver ? La SIO à créé un guide à l’intention des patients pour les guider dans cette recherche. On y mentionne l’importance de ne pas croire tout ce qu’on lit en plus de fournir les bases pour s’assurer de la crédibilité des sources.
Quand les émotions nous rendent malades – Oncologie Intégrative
Oncologie Intégrative
Paru en 2011 aux Éditions de l’Homme, le livre Le pouvoir anticancer des émotions, du Dr Christian Boukaram, continue de soulever les passions. Radio-oncologue et chef de radiochirurgie à l’hôpital Maisonneuve- Rosemont de Montréal, ce médecin est aussi coprésident du comité éducatif de la Société intégrative d’oncologie à laquelle souscrivent plus de 50 universités dans le monde. L’oncologie intégrative est une approche globale du traitement des cancers. En plus des méthodes médicales de pointe, elle préconise le recours à des soins parallèles tels que le yoga, le taï-chi, l’hypnose et la méditation pour améliorer la qualité de vie du patient.
Modèle biopsychosocial du cancer
- Diagramme intéressant illustrant un modèle biopsychosocial du cancer, ainsi que l’influence des composantes psychologiques ou sociales sur l’état physique: Voir →