‘Positiver’ face au cancer?
Positivité n’est pas synonyme de bien-être. Entre le négativisme et le positivisme, il y a un juste équilibre nommé état neutre de sérénité ou de paix. Le pouvoir anticancer des émotions n’aborde pas la pensée positive. Il discute de l’importance du bien-être et de la pleine conscience. Il rappelle l’importance de soulager la souffrance psychique des gens qui vivent des crises importantes pouvant durer des semaines, des mois, des années, voire toute une vie. Cette détresse n’est pas adéquatement prise en charge dans le système de santé actuel et peut nuire aux résultats des traitements médicaux, selon plusieurs études, incluant une méta-analyse scientifique.[1] [2] Le soulagement du mal-être, soit le bien-être, a le potentiel d’améliorer les paramètres biochimiques des patients, d’augmenter leur immunité, de jouer sur leurs comportements et de diminuer les effets secondaires des traitements. Multiples thérapies complémentaires sont maintenant accessibles pour augmenter la qualité de vie des patients. Elles ne sont pas, à elles seules, des méthodes curatives, mais permettent de potentialiser les traitements curatifs conventionnels, tout en soignant la personne. Ces thérapies complémentaires ont été validées par des recherches scientifiques et permettent aux gens de mieux faire face au cancer. [3]